Avertisseur de radar : est-ce légal ou illégal en France ?

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On appelle avertisseur de radar un équipement électronique qui permet d’alerter les usagers de la route de la présence de radar fixe ou mobile dans un périmètre proche de leur voiture. Également appelé détecteur de radar, il peut se présenter sous la forme d’un boîtier installé dans l’habitacle d’une auto ou d’une application à installer sur son téléphone. Les avertisseurs de radar donnent aux automobilistes la possibilité de rouler à vive allure sans être verbalisés. Pour cette raison, ils sont formellement interdits par la loi.


L’utilisation des avertisseurs de radar est-il légal ?

Dans l’Hexagone, le recours à un système qui permet d’entraver le bon fonctionnement des radars fixes et mobiles est interdit par la loi.

En plus de l’utilisation des anti-radars, l’usage d’un outil ou équipement qui permet de repérer les radars les plus proches n’est pas autorisé.

Notez d’ailleurs que la position des radars est parfois confidentielle. Cette mesure a été prise pour que les autorités puissent pénaliser les automobilistes qui adoptent une conduite qui n’est pas conforme au code de la route. Pour contourner les interdictions, les fabricants de détecteurs de radars veillent à ce que les produits qu’ils proposent soient confondus avec des assistants d’aide à la conduite.

L’interdiction de l’usage et de la détention de détecteur de radars est inscrite dans l’article R413-du Code de la route à la date du 3 janvier 2012.


Comment fonctionne les avertisseurs de radar ?

Que ce soient des avertisseurs de radar sous forme d’application mobile ou d’un boîtier spécial, le principe de fonctionnement reste le même. Pour être informés de la présence de radars sur leur parcours, les automobilistes doivent avoir une connexion internet afin de télécharger la liste des radars et des différents espaces de contrôle routier mis en place par les autorités.

Après, quand la voiture est en déplacement, le boîtier émet une alerte radar pour informer l’automobiliste de la proximité de ce type d’équipement routier.

Les alertes radars peuvent être un signal sonore ou un avertissement lumineux qui s’allume lorsqu’un radar mobile et fixe se trouve dans un périmètre proche. Qu’il s’agisse d’une alerte sonore ou lumineuse, ce signalement indique qu’il faut réduire la vitesse de sa voiture pour ne pas être verbalisé.


Quels sont les différents types d’avertisseurs de radars ?

Conçu pour avertir les automobilistes de la proximité de radars mobiles ou fixes, un détecteur de radar est décliné en plusieurs types, dont :

  • les boîtiers communicants
  • les boîtiers classiques
  • les applications mobiles

Les boîtiers communicants

Avec les boîtiers communicants, les utilisateurs ont la possibilité de signaler l’emplacement des radars mobiles aux autres usagers de la route appartenant à une même « communauté ».

Les boîtiers classiques

Cet outil de détection radar fixe et mobile comporte un récepteur de coordonnées GPS équipé d’un récepteur de coordonnées GPS qui a une capacité de géolocalisation et de calcul de la vitesse de la voiture. Ce système implique aussi une base de données qui enregistre les emplacements des radars automatiques.

Les applications mobiles

Il s’agit d’une application GPS qui, connectée à Internet, transmet des informations sur l’emplacement des radars qui se trouvent à proximité de la voiture de l’utilisateur.


Quelles sont les sanctions en cas d’utilisation d’un avertisseur de radars ?

Selon l’article R413-153 du Code de la route, il est interdit de détenir, vendre et utiliser un avertisseur de radar ou d’autres outils d’aide destinés à avertir ou informer sur la présence d’un radar de vitesse.

Considéré comme une infraction de cinquième catégorie, ce genre d’acte expose l’automobiliste d’une suspension de permis de conduire pendant une durée de trois ans maximum ainsi qu’une amende pouvant s’élever à 1 500 €.

Les autorités ont même la possibilité de procéder à la confiscation du matériel, voire de la voiture si le dispositif est installé sous le capot.